calamity

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La flûte traversière dans tous ses états ! Loin de l’imaginaire angélique auquel cet instrument est souvent rattaché, la flûte est repoussée dans ses derniers retranchements. L’électronique, la voix, les effets de bouche, la percussion, tout passe dans le tuyau. Duels féroces entre frénésie et introspection, organique et électrique, acoustique et amplifié, le tout appuyé par des riffs solides, joués live. Un scénario ponctué de rebondissements, avec pour leitmotiv de créer la surprise et de ne jamais limiter le potentiel sonore.

© xc

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Delphine Joussein flûtes, effets

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JAZZIN / Festival Jazz à Luz, 2023
« « Comme une pièce jetée en l’air, l’énergie alternait ses deux faces. Guère de flûtiste à ma connaissance pour délivrer une telle charge brute et la modeler ensuite, avec force effets, boucles, delays, jusqu’à l’obtention d’une pâte sonore travaillée à la truelle et au couteau. Là-dessus fusent des échappées de voix, de souffle, tout un arsenal enfin, foisonnant de techniques, qu’interrompent abruptement des pauses élégiaques propres à réveiller en ces pâturages d’estive le passé virgilien de l’instrument. C’était bien avant les inventions de M. Boehm. Un phrasé profus, éclairé de gazouillis, de polyphonies acrobatiques et fragmentées préférées aux boucles paresseuses ; une accumulation de bribes promises à l’alimentation de turbines rugissantes ; un débit, puissance et densité, débouchent sur une clairière de printemps, nidifiée, à six heures le matin. Des chants indiens se profilent quand une soudaine attaque en piqué ressuscite un fameux Star spangled banner, ce qui, en ce calamiteux 14 juillet sonne à nos oreilles avec une ironie cinglante. De nouvelles bastilles sont à prendre, mais elles n’ont plus d’adresse et nous y sommes détenus. En descendant de l’estrade pour rejoindre Mélanie Fossier, déserté le bataillon de boîtiers, Delphine Joussein relève la pièce retombée sur sa troisième face, brièvement, le temps d’un échange à voix nues.» Philippe Alen

UK

Far from the angelic imagination to which this instrument is often attached, the flute is pushed back to its last entrenchments.
Electronics, voice, mouth effects, percussion, everything goes through the pipe. Ferocious duels between frenzy and introspection, organic and electric, acoustic and amplified, all supported by solid riffs, played live. A scenario punctuated with twists, with the leitmotiv of creating surprise and never limiting the sound potential.

CALAMITY © Miche Piedallu

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Delphine Joussein flute, fx

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JAZZIN @ Jazz à Luz festival, 2023
« Like a coin tossed in the air, the energy swayed between its two sides. Few flautists, to my knowledge, have been able to deliver such a raw charge, then shape it, with effects, loops and delays, into a sonic paste worked with trowel and knife. What follows are bursts of voice, breath and a whole arsenal of techniques, abruptly interrupted by elegiac pauses that reawaken the instrument’s Virgilian past in these summer pastures. This was long before Mr. Boehm’s inventions. A profuse phrasing, illuminated by a wandering, acrobatic, fragmented polyphony, preferred to lazy loops; an accumulation of snippets promised to feed roaring turbines; a flow, a power, a density, lead to a spring clearing, nestled, at six o’clock in the morning. Indian songs loom like a pickaxe resurrecting a famous star-spangled banner which, on this calamitous July 14th, echoes in our ears with scathing irony. New Bastilles have to be taken, but they no longer have addresses, and we’re being held back. Stepping down from the stage to join Mélanie Fossier, who has deserted the battalion of boxes, Delphine Joussein briefly lifts the play to its third side, for a bare-voiced exchange. » live report by Philippe Alen